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Un blog…
Une fenêtre,
Ou/et une porte
L’une et/ou l’autre , ouverte(s) sur le monde
Sur son monde
Le meilleur ou la pire des choses ?
Le risque d’avoir des visiteurs indésirables
Mais il est vrai qu’ils sont tellement minimes et insignifiants !
Mon blog,
Ma porte entr’ouverte vers le monde dans lequel je vis
Une fenêtre entre baillée pour vous laisser découvrir une infime partie de moi
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Qu’il pleuve ou non,
Si le soleil brille ou s’il se cache…
L’arbre est là, il attend !
Je m’attarde sous ses feuilles
Lorsqu’il fait beau,
Je l’écoute
sous les branches
J’aime m’asseoir sur un banc
Regarder les passants
Ecouter les oiseaux :
Pie, pigeons…perruches
J'aimerais me loger dans son creux
bien à l'abri,
Et celui-là,
Ne dirait-on point qu’il se penche
Pour écouter nos confidences ?
Nos souffrances ?
Sortant du métro je me hâte
Vers eux
M’attarde sous leurs bras,
Leur confie mon inquiétude…
Lorsque je sors,
Je sais qu’ils sont là
Sûrs, solides
Me confiant un peu de leur force
Je les aime ces arbres
Brigitte, aujourd’hui
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Sur cette terre vouée au désastre
Nous tenons nous résistons
Nous nous arc-boutons
Contre vents et marées
Défiant le soleil des armes
Son éclat meurtrier.
Car il faut persister persister sans fin
Dans l’âpreté des jours
Comme si l’on ne devait jamais mourir…
Dans ce poème ce n’est pas moi qui vous parle
Dans ce poème ce n’est pas ma voix que vous entendez
Mais ce qui me traverse et me maintient :
L’ombre désespérée de la beauté
Cet espoir infini au cœur des hommes
Car dans nos mains qui tremblent
Cette petite lueur de l’espoir
Est une veilleuse fragile
Au cœur de la nuit carnassière…
Bernard Mazo
Poème publié dans l'anthologie Une salve d'avenir.L'espoir, anthologie poétique, parue chez Gallimard en Mars 2004
http://www.printempsdespoetes.com/la_manifestation/index.php
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J'ai été hospitalisée et opérée, maintenant que je suis rentrée, je peux vous dire que ça s'est bien passé.
Il me reste à attendre les résultats des analyses mais ça ne sert à rien que je me tracasse maintenant.
Heureusement, les infirmières de la clinique sont moins distraites que celle du dessin ci-dessus!
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Mon enfant, ma soeur,
Vois sur ces canaux
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.
….
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde ;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
- Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or ;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Charles BAUDELAIRE (1821-1867)
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Dans ma maison vous viendrez
D'ailleurs ce n'est pas ma maison
Je ne sais pas à qui elle est
Je suis entré comme ça un jour
Il n'y avait personne
Seulement des piments rouges accrochés au mur blanc
Je suis resté longtemps dans cette maison
Personne n'est venu
Mais tous les jours et tous les jours
Je vous ai attendu
Je ne faisais rien
C'est-à-dire rien de sérieux
Quelque fois le matin
Je poussais des cris d'animaux
Je gueulais comme un âne
De toute mes forces
Et cela me faisait plaisir
Et puis je jouais avec mes pieds
C'est très intelligent les pieds
Ils vous emmènent très loin
Quand vous voulez aller très loin
Et puis quand vous ne voulez pas sortir
Ils restent là ils vous tiennent compagnie
Et quand il y a de la musique ils dansent
On ne peut pas danser sans eux
Il faut être bête comme l'homme l'est souvent
Pour dire des choses aussi bêtes
Que bête comme ses pied gai comme un pinson
Le pinson n'est pas gai
Il est seulement gai quand il est gai
Et triste quand il est triste ou ni gai ni triste
Est-ce qu'on sait ce que c'est un pinson
D'ailleurs il ne s'appelle pas réellement comme ça
C'est l'homme qui a appelé cet oiseau comme ça
Pinson pinson pinson pinson
…..
Dans ma maison tu viendras
Je pense à autre chose mais je ne pense qu'à ça
Et quand tu seras entrée dans ma maison
Tu enlèveras tous tes vêtements
Et tu resteras immobile nue debout avec ta bouche rouge
Comme les piments rouges pendus sur le mur blanc
Et puis tu te coucheras et je me coucherais près de toi
Voilà
Dans ma maison qui n'est pas ma maison tu viendras.
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Si vous voulez connaître la lie des sentiments humains,
penchez-vous sur les sentiments que nourrissent des femmes envers les autres femmes:
vous frissonnerez d'horreur devant tant d'hypocrisie,
de jalousie,
de méchanceté,
de bassesse.
Amélie NothombExtrait de "Hygiène de l'assassin"
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Hochets à musique
Hochets fantastiques
Vous m’emportez en voyage
A travers mes âges
Hochets,chant,djembé et clarinette,
ceux du trombone et de la cornemuse…
Hochets de mon jardin, hochets pâquerette,
tous les instruments qui m’amusent…
Vous êtes là, vous m’entourez :
avec bonheur je vous agite ;
vous m’aidez à ne pas sombrer,
m’empêchez de prendre la fuite !
Hochets de mon présent,
me distrayez de mes tourments.
Hochets de mon passé,
vous tentez de me faire oublier…
Vous mes hochets d’aujourd’hui,
m’aidez à découvrir mes amis ….
Un jour vous serez près de moi simplement
Pour vivre ma vie plus calmement !
©Brigitte, samedi 14 février , 2h07
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