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C'est à vous que je parle, homme des antipodes,
je parle d'homme à homme
avec le peu en moi qui demeure de l'homme,
avec le peu de voix qui me reste au gosier ;
mon sang est sur les routes, puisse-t-il, puisse-t-il
ne pas crier vengeance...
Un jour viendra, c'est sûr, de la soif apaisée,
nous serons au-delà du souvenir, la mort
aura parachevé les travaux de la haine,
je serai un bouquet d'orties sous vos pieds ;
alors, eh bien, sachez que j'avais un visage
comme vous, une bouche qui priait comme vous.
Quand une poussière entrait, ou bien un songe,
dans l'oeil, cet oeil pleurait un peu de sel.
Et quand
une épine mauvaise égratignait ma peau
il y coulait un sang aussi rouge que le vôtre.
Certes, tout comme vous j'étais cruel, j'avais
soif de tendresse de puissance,
d'or, de plaisir et de douleur.
Tout comme vous j'étais méchant et angoissé,
solide dans la paix, ivre dans la victoire
et titubant, hagard, à l'heure de l'échec ...
Et pourtant, non.
Je n'étais pas un homme comme vous.
Vous n'êtes pas nés sur les routes,
personne n'a jeté à l'égout vos petits
comme des chats encore sans yeux,
vous n'avez pas erré de cité en cité,
traqué par les polices,
vous n'avez pas connu les désastres, à l'aube
les wagons à bestiaux,
et le sanglot amer de l'humiliation,
accusé d'un délit que vous n'avez pas fait,
du crime d'exister,
changeant de nom et de visage
pour ne pas emporter un nom qu'on a hué,
un visage qui avait servi à tout le monde
de crachoir !
Un jour viendra sans doute, où ce poème lu
se trouvera devant vos yeux.
Il ne demande rien ! Oubliez-le, oubliez-le !
Ce n'est qu'un cri, qu'on ne peut pas mettre dans un poème
parfait : avais-je le temps de le finir ?
Mais quand vous foulerez ce bouquet d'orties
qui avait été moi, dans un autre siècle,
en une histoire qui vous semblera périmée,
souvenez-vous seulement que j'étais innocent
et que, tout comme vous, mortels de ce jour-là,
j'avais eu, moi aussi, un visage marqué
par la colère, par la pitié et la joie,
un visage d'homme, tout simplement.
1 commentaire -
comme j'ai l'occasion d'y aller....
j'ai bien aimé les groupes qui ont défilé ce soir
particulièrement l'harmonie des Pays-bas;
c'est assez incroyable comme les musiciens arrivent à jouer ,
à danser, à faire leurs déplacements...
je trouve dommage que le costume des belges
soit aussi triste et terne
et juste un p'tit bout avant que la batterie
ne me lâche
1 commentaire -
A chaque répèt, Vivaldi essaie un nouvel instrument.
Chacun doit faire attention à surveiller son matériel
non pas qu'il l'abime
mais plutôt parce qu'il y laisse des tas de poils!
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Un loup, voyant un agneau qui buvait à une rivière,
voulut alléguer un prétexte spécieux pour le dévorer.
C'est pourquoi, bien qu'il fût lui-même en amont,
il l'accusa de troubler l'eau et de l'empêcher de boire.
L'agneau répondit qu'il ne buvait que du bout des lèvres,
et que d'ailleurs, étant à l'aval,
il ne pouvait troubler l'eau à l'amont.
Le loup, ayant manqué son effet, reprit :
"Mais l'an passé tu as insulté mon père.
- Je n'étais pas même né à cette époque", répondit l'agneau.
Alors le loup reprit :
"Quelle que soit ta facilité à te justifier, je ne t'en mangerai pas moins".
Esope
Cette fable montre qu'auprès des gens décidés à faire le mal
la plus juste défense reste sans effet.
3 commentaires -
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Derrière les barreaux
Pour quelques mots
Qu'il pensait si fort
Dehors, dehors il fait chaud
Des milliers d'oiseaux
S'envolent sans effort
Quel, quel est ce pays
Où frappe la nuit
La loi du plus fort ?
Diego, libre dans sa tête
Derrière sa fenêtre
S'endort peut-etre...
Et moi qui danse ma vie
Qui chante et qui ris
Je pense à lui
Diego, libre dans sa tête
Derrière sa fenêtre
Déjà mort peut-être...
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Et si...
comme je n'ai rien programmé pour les matins
à partir d'aujourd'hui...
vite, vite,
je vous propose ce texte
que j'ai déjà édité
et que j'aime bien
vive la vie!
Et si les mots étaient comme des graines
Volant dans le vent,
Et…Se fixant parfois,
Dans un sol accueillant
Et,
Si mes mots s’envolaient
Aussi,
Vers ceux que j’aime,
Pour leur chuchoter dans l’oreille:
« la porte est ouverte,je vous attends »
Et si ces mots que j’écris ce soir
S’assemblaient
Pour vous dire
« j’aime la vie »…
tout simplement
....
Brigitte, le 15 mai 2007
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