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encore un texte que je remonte...
11.10.2009
waouah! un an déjà!
comme le temps passe
et...comme tout change!
Je pense
très fort
et mes pensées éclatent dans le ciel
comme un feu d'artifice
des pensées
sombres comme le fond de l'océan
noires telles une nuit sans lune
lorsqu'hurlent les fantômes
Je pense
donc je suis là, ici
sous vos yeux
dans votre bureau
ou à la maison
ou, dans le tram, encore
j'existe
mal
mais j'existe
Je pense tout le temps
à eux, mes enfants
ou à la musique
ou les deux à la fois
ça m'empêche de penser à moi
Je pense
et ça m'aide à vivre
à continuer d'exister
Je pense
je marche et j'avance
dans un désert garni avec l'absence
et ... vers
le vide
©Brigitte D.
Automne 2009
3 commentaires -
Ce soir, je relis ...mes textes....et retrouve celui-ci
A un ami qui me manque...
pour mon ami qui m’accompagnait en musiques et en chansonsIl se peut que tu te retrouves dans cette personne "forte et solide" comme un arbre... Peut-êtreTu sais mon ami…
Lorsque le mal t’atteint
et te blesse à en mourir…
Que tu cherches ta route dans le chagrin
et ne sait comment cela va finir…
Quand tu n’en peux plus de lutter
et perds toute raison d’espérer…
Lorsque tu penses en finir avec la vie,
Ne veux même plus te confier à ton ami…
Alors…
Ecoute le chant de la pluie à ta fenêtre,
Vois le sourire de ce vieux hêtre…
Entends l’oiseau qui t’appelle dans la lumière
Puise ta force dans la beauté de l’éclair…
Respire la fleur qui s’ouvre à l’aurore
Emplis-toi du calme de la clairière qui dort encore…
Accueille {lessence} de la vie…
Parce que tu sais…
Toi !
Tu es l’arbre qui renaît à l’aube d’un nouveau jour et laisse , en bourrasque, s’envoler les feuilles de son passé Tu es celui qui distille l’amour comme un troubadour et traverse les saisons sur un pas cadencé
Tu es ce grand chêne aussi fort qu’il pardonne alors que par tant de cœurs ton corps est blessé, Tu es l’ami qui resplendit par tout ce qu’il donne lorsque doucement tu viens nous bercer
Du bout de tes branches tu illumines nos soirs de tristesse quand avec le piano , simplement tu entonnes ce chant si doux qui se termine avec allégresse alors que chacun autour de toi s’abandonne
Je ne sais plus où j'ai trouvé le tableau que j'ai posté au-dessus du texte;
j'espère que l'auteur me pardonnera,
s'il passe par ici,
et me donnera son adresse de site pour que je puisse mettre le lien
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