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Par macedoine le 7 Février 2010 à 04:57
janvier 2008
pour le moment ...j'ai "RIEN" dans la tête
un de mes profs m'a demandé si "RIEN" était beau
ah! ah! ah!
quand je dis que je n'ai RIEN en tête, c'est RIEN
le vide absolu, le néant
et pourtant
des notes de musique, des partitions, des airs passent et puis s'envolent
et je reviens au RIEN...malgré tout
à ce RIEN que j'accepte mais que je vais tout doucement remplacer par plein de petits "QUELQUE CHOSE"
ne vous méprenez pas
ma vie est bien remplie: elle est plus que RIEN
mais tout se fait ...au jour le jour, à petites doses avec ce RIEN qui prend chaque jour un peu plus de place
et voilà que ma tête se met à fumer comme la cheminée de Drogenbos (quelqu'un se reconnaît là? )
voyons voir:
d'abord, s'enlever cette 'tite bête de la tête;
ça laisse une grande place pour une macedoine originale et très colorée
ça y est
le moteur est en marche
c'est reparti
youpee!!!!!
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Par macedoine le 4 Février 2010 à 17:32
Imagine,
imagine que tu te retrouves dans le désert
-parce que, sans mots,
tu es dans le désert-
Tu réalises un jour que les mots te fuient
ou plutôt...que tu perds les mots
Il est déjà trop tard...et
tu te retrouves seule
avec ton secret....
Que diront les collègues?
et les enfants dont tu es responsable
et qui doivent terminer l'année avec succès?
Comment faire pour que personne ne sache,
ne se rende compte?
Et tu te caches,
honteuse que ça t'arrive...
et tu ne comprends pas!
Perdre les mots,
perdre la parole, sa parole
c'est perdre le lien avec les autres
c'est s'isoler
se perdre,
c'est s'enfermer...
Comment se fait-il que je me sois retrouvée un jour dans ce désert-là...
je ne me l'explique pas.
J'ai longtemps marché, seule, vaille que vaille,
dans le désert, puis,
j'ai trouvé l'oasis qu'il me fallait
et...me suis reconstruite
« Et me voilà devant vous, but de ma course,
les doigts tendus comme des trous
vers la lumière d'une source »
Nougaro
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Par macedoine le 27 Janvier 2010 à 08:37
Vivre avec elle
Parce qu’il le faut bien
Et tout faire pour la rendre
Aussi discrète que possible
Vivre malgré elle
Parce qu’elle m’ empêche
De vivre
Normalement
Adapter mes mouvements
Ma vie, mon RYTHME de vie
M’accorder, m’harmoniser
Avec elle
Accepter cette fatigue
Cet épuisement, devrais-je dire,
Qu’elle me procure
Parce qu’elle est là,
Toujours là
Dans mes joies et mes peines
Elle,
La douleur
La fibro
Et sourire ,
De toute façon !
Brigitte
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Par macedoine le 17 Janvier 2010 à 18:21
Et si les mots étaient comme des graines Volant dans le vent, Et…Se fixant parfois, Dans un sol accueillant Et, Si mes mots s’envolaient Aussi, Vers ceux que j’aime, Pour leur chuchoter dans l’oreille: « la porte est ouverte,je vous attends » Et si ces mots que j’écris ce soir S’assemblaient Pour vous dire« j’aime la vie »…
tout simplement
.... Brigitte, le 15 mai 2007
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Par macedoine le 16 Janvier 2010 à 00:48Tes mots prennent des chemins dans tous les sens
des interdits, à contre-sens.
Ils chantent la vie et pleurent la douleur.
Tes mots t'emmènent vers un devenir meilleur.
Choisis la route des mots doux
celle des mots bijoux
Oublie tes mots cailloux,
ceux qui sont durs,
connais les mots purs!
Efface les mots peurs
ceux qui provoquent les pleurs
et engendrent la douleur...
Tes mots prennent des chemins dans tous les sens
Evite les interdits et les contre-sens,
Chante la vie, calme la douleur
Tes mots t'emmènent à être meilleur.
Brigitte, le 30/10/01
3 commentaires -
Par macedoine le 16 Janvier 2010 à 00:09
Un texte que je retrouve ce soirA toi, mon ami qui m’écouteOu, à toi qui passes ce soir par iciPeut-être te retrouveras-tu dans ce texte écrit à l’époque
pour mon ami qui m’accompagnait en musiques et en chansonsIl se peut que tu te retrouves dans cette personne "forte et solide" comme un arbre...Peut-êtreTu sais mon ’ami…
Lorsque le mal t’atteint
et te blesse à en mourir…
Que tu cherches ta route dans le chagrin
et ne sait comment cela va finir…
Quand tu n’en peux plus de lutter
et perds toute raison d’espérer…
Lorsque tu penses en finir avec la vie,
Ne veux même plus te confier à ton ami…
Alors…
Ecoute le chant de la pluie à ta fenêtre,
Vois le sourire de ce vieux hêtre…
Entends l’oiseau qui t’appelle dans la lumière
Puise ta force dans la beauté de l’éclair…
Respire la fleur qui s’ouvre à l’aurore
Emplis-toi du calme de la clairière qui dort encore…
Accueille {lessence} de la vie…
Parce que tu sais…
Toi !
Tu es l’arbre qui renaît à l’aube d’un nouveau jour et laisse , en bourrasque, s’envoler les feuilles de son passé
Tu es celui qui distille l’amour comme un troubadour et traverse les saisons sur un pas cadencé
Tu es ce grand chêne aussi fort qu’il pardonne alors que par tant de cœurs ton corps est blessé,
Tu es l’ami qui resplendit par tout ce qu’il donne lorsque doucement tu viens nous bercer
Du bout de tes branches tu illumines nos soirs de tristesse quand avec le piano , simplement tu entonnes ce chant si doux qui se termine avec allégresse alors que chacun autour de toi s’abandonne
Je ne sais plus où j'ai trouvé le tableau que j'ai posté au-dessus du texte;
j'espère que l'auteur me pardonnera, s'il passe par ici, et me donnera son adresse de site pour que je puisse mettre le lien
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Par macedoine le 13 Janvier 2010 à 20:23
je pense que ce devait être une des premières fois que je présentais ce texte;
au centre de la douleur à la Clinique Saint Luc, nous inaugurions,avec un médecin et le psychologue,
le groupe ALGOMAGIE
ce groupe est formé de personnes souffrant de douleurs chroniques et ayant développé un art,
une technique artistique ...qui aide à "oublier" la douleur
j'ai quitté le groupe depuis mais celui-ci continue sa route
à l'époque , le pianiste qui m'accompagnait était Daniel Palombo,
un musicien extaordinaire
j'ai de la chance d'avoir rencontré un autre musicien,
tout aussi extraordinaire:Fabrice
FIBRO je te hais!
Veut pas me quitter :
Reste accrochée !
S’est aimantée,
Décidée à s’installer !
Veux m’en séparer :
Suis capable de m’en passer !
Ne demande qu’à l’oublier
Je veux en divorcer…
Il fait beau ici,
Je n’ai aucun souci
Et pourtant elle est là
Qui ne me lâche pas !
Je bouge doucement,
Marche en prenant bon temps
M’étire comme un petit chat
Profite du soleil qui est là !
Et pourtant j’ai mal !©Brigitte, juillet 2003
lorsque j'ai écrit ce texte,
j'étais à Nice, pendant cet été torride
il faisait donc beau et sec!
j'étais loin des soucis quotidiens
des amis m'avaient prêté un appart bien situé dans la ville
et malgré cela...j'avais mal!
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Par macedoine le 29 Décembre 2009 à 03:30
Hochets à musique
Hochets fantastiques
Vous m’emportez en voyage
A travers mes âges
Hochets,chant,djembé et clarinette,
ceux du trombone et de la cornemuse…
Hochets de mon jardin, hochets pâquerette,
tous les instruments qui m’amusent…
Vous êtes là, vous m’entourez :
avec bonheur je vous agite ;
vous m’aidez à ne pas sombrer,
m’empêchez de prendre la fuite !
Hochets de mon présent,
me distrayez de mes tourments.
Hochets de mon passé,
vous tentez de me faire oublier…
Vous mes hochets d’aujourd’hui,
m’aidez à découvrir mes amis ….
Un jour vous serez près de moi simplement
Pour vivre ma vie plus calmement !
©Brigitte, samedi 14 février , 2h07
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