A travers les hauts et les bas de la vie

Chère Madame, je vous livre mes écrits

Si les malheurs nous tirent vers le bas

Les événements heureux remettent tout à plat !

Comme chacun sait, la vie est belle

Mes musiques, mes chansons vous le rappellent

Mon recueil vous l’expose avec clarté

Aurez-vous la bonté de m’éditer ?

© Brigitte Demets

Il faisait froid

Et pourtant c’était une fête

Nous étions deux

À fêter quinze ans en amoureux

J’avais froid

Alors que c’était la fête

 A la terrasse en plein hiver

 Je m’y vois comme si c’était hier

 Lui, moi, ensemble on fêtait ça

 Et pourtant je n’étais pas là

Il faisait froid

 Toutes ces années passées à deux

 Nous aurions pu être si heureux

 Le temps avait un goût amer

 Et j’en parle comme si c’était hier

Nous étions deux

Et le soleil est apparu

Toute la chaleur est revenue

De jolies notes , un courant d’airs

Et j’en rêve comme si c’ était hier

J’avais froid

La femme et l’enfant en lumière,

Je m’y noie comme si c’&tait hier

A deux ils étaient la chanson

Ce fut l’été dans ma maison

       L’enfant jouait

Heureux

Son instrument entre les mains

Le bleu, le noir et le rouge avaient disparu

Ils brillaient dans le soleil

Il avait fait froid

Et c’était la fête

Nous étions un

A fêter quinze ans en amoureux

 -Je n’avais plus froid -

 Et nous avons fêté ça

 Brigitte Demets

Phifi

Chaque fois que Phifi ouvre la bouche

 C’est pour déclarer quelque chose de louche

 Sans prévenir il se met à jaser

 Se gratouille comme un chimpanzé

Chaque fois que Phifi ouvre la bouche

 J’ai l’impression d’ être sous la douche :

 Il décortique tous mes amis jusqu’à la trogne

 Et nous démolit sans aucune vergogne !

Chaque fois que Phifi ouvre la bouche

Je l’imagine tout nu collé à un attrape-mouches

Puis l’envoie visiter Jean-Louis Bouchez

Qui en fera du hachis parmentier…

Maintenant que Phifi n’ouvre plus la bouche

Et que Louis se promène en babouches

Je peux m’amuser à visiter le 1 rue du Rat

 sans souris, et débarrassé de tous ses scélérats.

Brigitte Demets

Je remonte ce post paru le 18 février 2012...

Le sens des mots varie selon le sens des vies.

Jacques Dor

Par la voix des mots


Tes mots prennent des chemins dans tous les sens
des interdits, à contre-sens.
Ils chantent la vie et pleurent la douleur.
Tes mots t'emmènent vers un devenir meilleur.

Choisis la route des mots doux
celle des mots bijoux
Oublie tes mots cailloux,
ceux qui sont durs,
connais les mots purs!

Efface les mots peurs
ceux qui provoquent les pleurs
et engendrent la douleur...


Tes mots prennent des chemins dans tous les sens
Evite les interdits et les contre-sens,
Chante la vie, calme la douleur
Tes mots t'emmènent à être meilleur.

                                           Brigitte, le 30/10/01

21 juin 2010

Enfant, tu n’appartiens qu’à toi seul,
Petit, tu n’es pas mien,

Tu m’as choisie pour venir ici bas,
Je t’ai accueilli et donné la vie.

Enfant, tu as germé et fleuri en moi,
Petit, c’est toi qui m’as fait grandir.

Petit enfant, tu m’as donné le bonheur,
Tu m’as révélé ma plus grande richesse : l’amour.

Petit, j’ai fait du mieux que j’ai pu,
Pardon si parfois je me suis trompée.

Petit, tu n’es pas mien,
Enfant, tu n’appartiens qu’à toi seul.

Et…je t’aime

 Brigitte, le 29 octobre 2004

Trouver la source…

Tel le chercheur d’eau

Je prends mon appeau

Et je m’apprête

Comme l’aventurier

Me sers du coudrier

Entreprends ma quête

Tout en moi trépigne

Veux retourner à l’origine

Commencer mon enquête

Voudrais pouvoir pleurer

Les vannes enfin desserrer

Libérer la tempête

Brigitte,

le 24 juin 2003

très tard…

Je suis dans l’œil du typhon

Bien au chaud, à l’abri

au cœur du tourbillon

Tout autour, des mots volent

virevoltent , tombent

et fracassent des vies

Mon cœur est imperméable

et mon corps, d’acier et d’airain

Seul subsiste mon chagrin

lui et moi, au cœur du typhon

quelque part …dans une dépression

©B. Demets

automne 2009