• Au retour, me voici,
    attendant un bus De Lijn…

    Un monsieur me rejoint
    et s’assied près de moi.

    « J’ai 84 ans » me dit-il.

    Il avait eu envie de manger autrement et avait pris un bus au hasard.

    S’était retrouvé au Quick d’Anderlecht et…n’y avait pas trouvé ce qu’il cherchait.

    Il était là, il me semblait fragile
    et fort à la fois.

    "J’ai un fils qui s’est suicidé il y a 6 ans."

    Je ne me remets pas .

    Sans me connaître , il me livrait son histoire et…sa tristesse.

    "Ma femme est morte il y a 6 ans aussi"

    Sa solitude aussi.
    Ses quatre enfants habitent la même commune que lui.

    « Vous comprenez, ils travaillent ,
    alors le soir ils sont fatigués »

    Il me dit alors qu’une dame de sa rue
    a 100 ans.

    Comme je lui répondais
    que je ne pensais pas
    que j’irais jusqu’à 80 ans,
    il me regarda bien en face
    et me répondit :
    « personne ne sait dire
    quand ça s’arrête,
    mais moi, j’attends ».

    En une journée, j’ai été confrontée à la vie,
    à la mort .

    Cela m’a ramené à mes propres idées
    par rapport à la durée de vie,
    au suicide…
    et à ce que je pense de la mort,
    à ce que je pense de ma mort.

    Comme je l’écrivais dans le post précédent,
    je n’imaginais pas à quel point
    je serais chamboulée aujourd’hui.

    Et…je continue à cogiter !

     

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  • Je n’imaginais pas , ce matin,

    à quel point je serais bouleversée 

    en assistant à une célébration

    autour d’une amie décédée la semaine passée.

     

    Une amie…

    Et pourtant, je ne l’avais pas rencontrée souvent.

    J’avais régulièrement de ses nouvelles d’elle

    et de sa fille, 

    par une amie commune.

    Granny, c’est comme cela que

    tout le monde l’appelle.

    Discrète, elle semait ses petites graines d’amour en chaque personne

    qui croisait sa route.

    Elle est partie discrètement aussi,

    doucement, sans bruit,

    elle qui rêvait de faire

    encore plein de choses avec ses amis.

    La chanson que nous avons écoutée

    au début de la célébration  m’a fort émue.

    Je ne connaissais pas cette chanson

    de Linda Lemay….

     

    Une mère
    C’est là qu’ça nous protège
    Avec les yeux pleins d’eau
    Les cheveux pleins de neige

    Une mère
    A un moment, ça s’courbe,
    Ca grince quand ça s’penche
    Ca n’en peut plus d’être lourde
    Ca tombe, ça se brise une hanche
    Puis rapidement, ça sombre
    C’est son dernier dimanche
    Ca pleure et ça fond à vue d’oeil
    Ca atteint la maigreur des plus petits cercueils
    Oh, bien sûr, ça veut revoir ensemble
    Toute sa progéniture entassée dans sa chambre
    Et ça fait semblant d’être encore forte
    Jusqu’à c’que son cadet ait bien r’fermé la porte.

    Et lorsque, toute seule ça se retrouve
    Ça attend dignement qu’le firmament s’entrouvre
    Et puis là, ça se donne le droit
    De fermer pour la première fois
    Les deux yeux à la fois.

    Une mère
    Ca n’devrait pas partir
    Mais on n’y peut rien faire
    Mais on n’y peut rien dire

    Linda Lemay.

     

    Il y avait beaucoup d’émotion,

    nous avions peine à retenir nos larmes

    mais je crois que ce que mon amie

    m’a confié après la célébration

    est "juste"

    « elle est toujours vivante »

    Oui, ce que Granny a semé va continuer

    à porter ses fruits

    L’ave maria, la Sonate au clair de lune

    …ses airs préférés

    et pour se quitter,

    la chanson de Jean-Jacques Goldman

    Et puisque tu penses
    Comme une intime évidence
    Que parfois même tout donner n'est pas forcément suffire
    Puisque c'est ailleurs
    Qu'ira mieux battre ton cœur
    Et puisque nous t'aimons trop pour te retenir

    Puisque tu pars

    Que les vents te mènent
    Où d'autres âmes plus belles
    Sauront t'aimer mieux que nous puisque l'on ne peut t'aimer plus
    Que la vie t'apprenne
    Mais que tu restes le même
    Si tu te trahissais nous t'aurions tout à fait perdu

    Garde cette chance
    Que nous t'envions en silence
    Cette force de penser que le plus beau reste à venir
    Et loin de nos villes
    Comme octobre l'est d'avril
    Sache qu'ici reste de toi comme une empreinte indélébile

    Jean-Jacques Goldman

     

    Et puis, surprise…j’ai retrouvé ce matin, Yasmina du blog

    http://couleuraurore.skynetblogs.be/

     

    Il paraît que les personnes du blog

    http://lesjardinsdepomone.skynetblogs.be/

    étaient là aussi.

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  • http://www.myspace.com/laradio2laclic



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    http://www.myspace.com/laradio2laclic

     

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  • pâques

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    ce week-end, à la Samaritaine!



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  • Sandra Liradelfo

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    J'ai la chance de participer à un week-end d'écriture

    avec Bernard Joyet.

    Belle journée , riche de découvertes et de rencontres.

    Le monde est petit: j'y ai rencontré une personne

    qui m'a écrit récemment via mon blog Animusiques;

    une surprise pour nous deux

    et le plaisir de nous découvrir en vrai.

    Voici une vidéo pour vous faire connaître Bernard Joyet,

    si ce n'est déjà fait.

    Il est accompagné par une pianiste talentueuse,

    Nathalie Miravette

     


     

    Il me couvait sous son bras ferme
    Quand les animaux de la ferme
    Singeaient des contes dans mes yeux
    L'Ogre, le Loup et Barbe Bleue
    Mais son aile s'est alourdie
    On dit que c'est la maladie
    Et le papier à cigarettes
    Tel un solo de clarinette
    Dansait sous ses doigts scintillants
    Comme les oiseaux du printemps
    Voilà que sa main
    s'engourdit
    On dit que c'est la maladie

    ....

     

    Alors l'espérance recule
    Ça fait le bonheur des pendules
    Sorcières, charlatans, gourous
    Perlimpinpin et Soubirou
    Et des marchands de paradis
    Elle a gagné, la maladie
    T'en fais pas, je chante à tue-tête
    Je suis debout, je fais la fête
    J'arpège sur toutes les gammes
    Et d'un mot je fais une flamme
    Et d'une flamme un incendie
    Je te ressemble à ce qu'on dit

    Bernard Joyet


     

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