• La mort et la vie...



    Je n’imaginais pas , ce matin,

    à quel point je serais bouleversée 

    en assistant à une célébration

    autour d’une amie décédée la semaine passée.

     

    Une amie…

    Et pourtant, je ne l’avais pas rencontrée souvent.

    J’avais régulièrement de ses nouvelles d’elle

    et de sa fille, 

    par une amie commune.

    Granny, c’est comme cela que

    tout le monde l’appelle.

    Discrète, elle semait ses petites graines d’amour en chaque personne

    qui croisait sa route.

    Elle est partie discrètement aussi,

    doucement, sans bruit,

    elle qui rêvait de faire

    encore plein de choses avec ses amis.

    La chanson que nous avons écoutée

    au début de la célébration  m’a fort émue.

    Je ne connaissais pas cette chanson

    de Linda Lemay….

     

    Une mère
    C’est là qu’ça nous protège
    Avec les yeux pleins d’eau
    Les cheveux pleins de neige

    Une mère
    A un moment, ça s’courbe,
    Ca grince quand ça s’penche
    Ca n’en peut plus d’être lourde
    Ca tombe, ça se brise une hanche
    Puis rapidement, ça sombre
    C’est son dernier dimanche
    Ca pleure et ça fond à vue d’oeil
    Ca atteint la maigreur des plus petits cercueils
    Oh, bien sûr, ça veut revoir ensemble
    Toute sa progéniture entassée dans sa chambre
    Et ça fait semblant d’être encore forte
    Jusqu’à c’que son cadet ait bien r’fermé la porte.

    Et lorsque, toute seule ça se retrouve
    Ça attend dignement qu’le firmament s’entrouvre
    Et puis là, ça se donne le droit
    De fermer pour la première fois
    Les deux yeux à la fois.

    Une mère
    Ca n’devrait pas partir
    Mais on n’y peut rien faire
    Mais on n’y peut rien dire

    Linda Lemay.

     

    Il y avait beaucoup d’émotion,

    nous avions peine à retenir nos larmes

    mais je crois que ce que mon amie

    m’a confié après la célébration

    est "juste"

    « elle est toujours vivante »

    Oui, ce que Granny a semé va continuer

    à porter ses fruits

    L’ave maria, la Sonate au clair de lune

    …ses airs préférés

    et pour se quitter,

    la chanson de Jean-Jacques Goldman

    Et puisque tu penses
    Comme une intime évidence
    Que parfois même tout donner n'est pas forcément suffire
    Puisque c'est ailleurs
    Qu'ira mieux battre ton cœur
    Et puisque nous t'aimons trop pour te retenir

    Puisque tu pars

    Que les vents te mènent
    Où d'autres âmes plus belles
    Sauront t'aimer mieux que nous puisque l'on ne peut t'aimer plus
    Que la vie t'apprenne
    Mais que tu restes le même
    Si tu te trahissais nous t'aurions tout à fait perdu

    Garde cette chance
    Que nous t'envions en silence
    Cette force de penser que le plus beau reste à venir
    Et loin de nos villes
    Comme octobre l'est d'avril
    Sache qu'ici reste de toi comme une empreinte indélébile

    Jean-Jacques Goldman

     

    Et puis, surprise…j’ai retrouvé ce matin, Yasmina du blog

    http://couleuraurore.skynetblogs.be/

     

    Il paraît que les personnes du blog

    http://lesjardinsdepomone.skynetblogs.be/

    étaient là aussi.

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  • Commentaires

    1
    Mercredi 7 Avril 2010 à 20:23
    ET bien ma chère Macedoine, je sais ce que c'est, on ne connait pas beaucoup les gens, puis un jour on s'aperçoit qu'en fait, on les aimait, et qu'ils prenaient une place dans notre coeur...

    J'espère que tu vas  bien.

    Passe une bonne fin de journée. Bisous 
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