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Le chat de la voisine
Qui mange la bonne cuisine
Et fait ses gros ronrons
Sur un bel édredon dondon
Le chat de la voisine
Qui s'met pleines les babines
De poulet, de fois gras
Et ne chasse pas les rats
Miaou, miaou
Qu'il est touchant le chant du chat
Ronron, ronron
Et vive le chat et vive le chat
Je ne dessin'rai pas l'homme et son agonie
L'enfant des premiers pas qui gèle dans son nid
Je ne parlerai pas du soldat qui a peur
D'échanger une jambe contre une croix d'honneur
Du vieillard rejeté aux poubelles de la faim
Je n'en parlerai pas, mieux vaut ce p'tit refrain
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Pour ceux qui ne connaissent pas la chanson "outrageuse" la voici. Attention, quand vous allez l’écouter, vérifiez bien quand même qu’un membre de la maréchaussée ne se trouve pas à proximité immédiate de votre ordinateur, vous pourriez risquer gros...
suite: ICI
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À chaque son de cloche, une feuille s'envole
Un arbre tend ses bras tordus vers le ciel
À chaque son de cloche on a mal dans les nerfs
On dirait que l'on cloue un cercueil de bois vert
On dirait que le bon Dieu s'amuse, à chaque son de cloche
Que le bon Dieu s'amuse avec l'enfer.
À chaque son de cloche, on entend sourdement
La neige se former au-dessus des étangs
Les marées d'équinoxe exalter l'océan
Comme si les noyés étaient encore vivants
Les insectes se meurent et les oiseaux s'en vont
Les trompettes se taisent, arrivent les violons.
À chaque son de cloche, on voit des processions
De communiants tout noirs qui descendent du ciel
Avec des ostensoirs en guise de flambeaux
Et des visages blancs, comme s'ils étaient nés
D'une mère mourante et d'un père Pierrot.
À chaque son de cloche, on entend des soldats marcher
Au pas des cloches, pieds nus sur le verglas
Rêvant de café chaud à l'abri des combats
À chaque son de cloche, un vieillard sent son coeur
Battre au rythme des cloches et peu à peu le son des cloches
S'effiloche et s'étire en rumeur
Et les arbres tout nus comme des déportés
Le matin à l'appel, supplient en vain le ciel.
Et nos yeux se dessinent à la vue des statues, le cloches se sont tues
Mais mollement dans l'air leur souvenir balance, leur souvenir balance
Dessinant sur la terre un ombre de pendu, un ombre de silence.Serge Lama
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J'ai trouvé ce texte sur ce site-ci
Un Roi avait pour fils unique un jeune Prince courageux, habile et intelligent. Pour parfaire son apprentissage de la Vie, il l’envoya auprès d’un Vieux Sage.
" Éclaire-moi sur le Sentier de la Vie ", demanda le Prince.
" Mes paroles s’évanouiront comme les traces de tes pas dans le sable, répondit le Sage. Cependant, je veux bien te donner quelques indications. Sur ta route, tu trouveras 3 portes. Lis les préceptes indiqués sur chacune d’entre elles. Un besoin irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche pas à t’en détourner, car tu serais condamné à revivre sans cesse ce que tu aurais fui. Je ne puis t’en dire plus. Tu dois éprouver tout cela dans ton coeur et dans ta chair. Va, maintenant. Suis cette route, droit devant toi. "
Le Vieux Sage disparut et le Prince s’engagea sur le Chemin de la Vie.
Il se trouva bientôt face à une grande porte sur laquelle on pouvait lire:
" CHANGE LE MONDE "
" C’était bien là mon intention, pensa le Prince, car si certaines choses me plaisent dans ce monde, d’autres ne me conviennent pas. " Et il entama son premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre, à conquérir, à modeler la réalité selon son désir. Il y trouva le plaisir et l’ivresse du conquérant, mais pas l’apaisement du coeur. Il réussit à changer certaines choses mais beaucoup d’autres lui résistèrent. Bien des années passèrent.
Un jour il rencontra le Vieux Sage qui lui demande:
" Qu’as-tu appris sur le chemin ? "
" J’ai appris, répondit le Prince, à discerner ce qui est en mon pouvoir et ce qui m’échappe, ce qui dépend de moi et ce qui n’en dépend pas ".
" C’est bien, dit le Vieil Homme. Utilise tes forces pour agir sur ce qui est en ton pouvoir. Oublie ce qui échappe à ton emprise. " Et il disparut.
Peu après, le Prince se trouva face à une seconde porte. On pouvait y lire:
" CHANGE LES AUTRES "
" C’était bien là mon intention, pensa-t-il. Les autres sont source de plaisir, de joie et de satisfaction mais aussi de douleur, d’amertume et de frustration. " Et il s’insurgea contre tout ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire chez ses semblables. Il chercha à infléchir leur caractère et à extirper leurs défauts. Ce fut là son deuxième combat. Bien des années passèrent.
Un jour, alors qu’il méditait sur l’utilité de ses tentatives de changer les autres, il croisa le Vieux Sage qui lui demanda :
" Qu’as-tu appris sur le chemin ? "
" J’ai appris, répondit le Prince, que les autres ne sont pas la cause ou la source de mes joies et de mes peines, de mes satisfactions et de mes déboires. Ils n’en sont que le révélateur ou l’occasion. C’est en moi que prennent racine toutes ces choses. "
" Tu as raison, dit le Sage. Par ce qu’ils réveillent en toi, les autres te révèlent à toi-même Soit reconnaissant envers ceux qui font vibrer en toi joie et plaisir. Mais sois-le aussi envers ceux qui font naître en toi souffrance ou frustration, car à travers eux la Vie t’enseigne ce qui te reste à apprendre et le chemin que tu dois encore parcourir. " Et le Vieil Homme disparut.
Peu après, le Prince arriva devant une porte où figuraient ces mots:
" CHANGE-TOI TOl-MEME "
" Si je suis moi-même la cause de mes problèmes, c’est bien ce qui me reste à faire, " se dit-il. Et il entama son 3ème combat Il chercha à infléchir son caractère, à combattre ses imperfections, à supprimer ses défauts, à changer tout ce qui ne lui plaisait pas en lui, tout ce qui ne correspondait pas à son idéal. Après bien des années de ce combat où il connut quelque succès mais aussi des échecs et des résistances, le Prince rencontra le Sage qui lui demanda:
" Qu’as-tu appris sur le chemin ? "
" J’ai appris, répondit le Prince, qu’il y a en nous des choses qu’on peut améliorer, d’autres qui nous résistent et qu’on n’arrive pas à briser. "
" C’est bien, dit le Sage. "
" Oui, poursuivit le Prince, mais je commence à être las de me battre contre tout, contre tous, contre moi-même. Cela ne finira-t- il jamais? Quand trouverai-je le repos? J’ai envie de cesser le combat, de renoncer, de tout abandonner, de lâcher prise. "
" C’est justement ton prochain apprentissage, dit le Vieux Sage. Mais avant d’aller plus loin, retourne-toi et contemple le chemin parcouru. " Et il disparut.
Regardant en arrière, le Prince vit dans le lointain la 3ème porte et s’aperçut qu’elle portait sur sa face arrière une inscription qui disait:
" ACCEPTE-TOI TOl-MEME. "
Le Prince s’étonna de ne point avoir vu cette inscription lorsqu’il avait franchi la porte la première fois, dans l’autre sens. " Quand on combat on devient aveugle, se dit-il. " Il vit aussi, gisant sur le sol, éparpillé autour de lui, tout ce qu’il avait rejeté et combattu en lui : ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites, tous ses vieux démons. Il apprit alors à les reconnaître, à les accepter, à les aimer. Il apprit à s’aimer lui-même sans plus se comparer, se juger, se blâmer. Il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda:
" Qu’as-tu appris sur le chemin ? "
" J’ai appris, répondit le Prince, que détester ou refuser une partie de moi, c’est me condamner à ne jamais être en accord avec moi- même. J’ai appris à m’accepter moi-même, totalement, inconditionnellement. "
" C’est bien, dit le Vieil Homme, c’est la première Sagesse. Maintenant tu peux repasser la 3e porte. "
A peine arrivé de l’autre côté, le Prince aperçut au loin la face arrière de la seconde porte et y lut:
" ACCEPTE LES AUTRES "
Tout autour de lui il reconnut les personnes qu’il avait côtoyées dans sa vie ; celles qu’il avait aimées comme celles qu’il avait détestées. Celles qu’il avait soutenues et celles qu’il avait combattues.
Mais à sa grande surprise, il était maintenant incapable de voir leurs imperfections, leurs défauts, ce qui autrefois l’avait tellement gêné et contre quoi il s’était battu.
Il rencontra à nouveau le Vieux Sage qui lui demanda:
" Qu’as-tu appris sur le chemin ? "
" J’ai appris, répondit le Prince, qu’en étant en accord avec moi-même, je n’avais plus rien à reprocher aux autres, plus rien à craindre d’eux. J’ai appris à accepter et à aimer les autres totalement, inconditionnellement. "
" C’est bien, " dit le Vieux Sage. C’est la seconde Sagesse. Tu peux franchir à nouveau la deuxième porte.
Arrivé de l’autre côté, le Prince aperçut la face arrière de la première porte et y lut:
" ACCEPTE LE MONDE "
Curieux, se dit-il, que je n’aie pas vu cette inscription la première fois. Il regarda autour de lui et reconnut ce monde qu’il avait cherché à conquérir, à transformer, à changer. Il fut frappé par l’éclat et la beauté de toute chose. Par leur perfection. C’était pourtant le même monde qu’autrefois. Était-ce le monde qui avait changé ou son regard? Il croisa le Vieux Sage qui lui demanda.
" Qu’as-tu appris sur le chemin ? "
" J’ai appris, dit le Prince, que le monde est le miroir de mon âme. Que mon âme ne voit pas le monde, elle se voit dans le monde. Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai. Quand elle est accablée, le monde lui semble triste. Le monde, lui, n’est ni triste ni gai. Il est là; il existe; c’est tout. Ce n’était pas le monde qui me troublait, mais l’idée que je m’en faisais. J’ai appris à accepter sans le juger, totalement, inconditionnellement. "
" C’est la 3ème Sagesse, dit le Vieil Homme. Te voilà à présent en accord avec toi-même, avec les autres et avec le Monde. " Un profond sentiment de paix, de sérénité, de plénitude envahit le Prince. Le Silence l’habita. " Tu es prêt, maintenant, à franchir le dernier Seuil, dit le Vieux Sage, celui du passage du silence de la plénitude à la Plénitude du Silence ". Et le Vieil Homme disparut.
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Voici les dernières nouvelles de Pascal,
Il vous remercie de prendre de ses nouvelles.
Toujours sous perfusion, il va mieux ;
il est bien soigné.
Laurence va bien aussi ,
elle est bien entourée par des amis et par des personnes de sa famille.
Voilà qui est bien rassurant ,
mais Pascal est pressé de rentré chez lui :
il s’ennuie à l’hôpital.
Je continue à poster sur son blog
et à donner des nouvelles,
comme il me l’a demandé.
entre la clarinette soprano (celle qu'on connaît le mieux)
et la clarinette basse
(toutes les deux en sib)
il s'agit ici d'une clarinette alto
(en mib)
je commence à en jouer
mais c'est la basse que je préfère!
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J'ai eu la chance d'aller l'écouter lorsqu'il est venu à Bruxelles
et j'ai adoré le spectacle
Il sera à Paris pour un master class de Clarinette
cliquez sur l'affiche pour les renseignements
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je viens d'avoir Pascal au téléphone,
il avait une voix plus claire,
hier, suite à l'infection qu'il a, on lui a mis un drain
et l'abcès se résorbe
demain, il passe un scan pour voir les effets du traitement
il remercie chacun qui a pris le temps de prendre de ses nouvelles
et remercie particulièrement Rony
j'ai découvert ce texte ce matin:
Jules Beaulac, Que c'est bon la vie !, Ed. du Levain, l990
http://www.public.sogetel.net/jbeaulac/J'ai connu,
dans ma vie,
qui s'étire déjà pas mal,
quelques grands vivants.Ils n'étaient pas tous célèbres,
loin de là.
Mais ils avaient tous
assez d'amour dans le coeur
pour en donner
à beaucoup.Ils n'avaient pas tous un épais portefeuille,
tant s'en faut.
Mais ils avaient tous
une grande passion dans l'âme
qui donnait du sens
à tout ce qu'ils faisaient.Ils n'étaient pas tous très instruits,
oh non !
Mais ils avaient tous développé
une sagesse en leur esprit
qui en faisait
de merveilleux conseillers.Ils avaient souffert,
souvent même beaucoup :
maladies, échecs, abandons, trahisons.
Mais jamais,
ils ne s'étaient laissés abattre.
Toujours,
ils avaient rebondi
devant l'épreuve.Ils avaient compris
depuis longtemps
que donner
est plus agréable que recevoir,
qu'écouter
est plus intéressant que parler,
qu'admirer
est plus utile que condamner.Ils avaient découvert
que l'intelligence sans le coeur
est bien malcommode
et que le coeur sans les mains
ne vaut guère mieux.Ils avaient trouvé aussi,
souvent péniblement,
que la vraie vie
ne se vit pas tout seul.
Il y a les autres
sur qui on peut s'appuyer.Ils avaient tous gardé
un sens de l'émerveillement peu commun.
Capables de se pâmer
devant une rose fraîchement éclose
autant que devant le sourire d'un enfant
ou les mains ridées d'un vieillard.Ils étaient ardent à l'ouvrage
et fervents pour l'amour.
Ils avaient la force des départs
et le courage des recommencements.
Ils avaient du coeur au ventre
et aussi plein les mains.Il émanait de leur personne
une sorte de magnétisme
qui donnait le goût
de faire un bout de chemin avec eux.
Leur seule présence inspirait confiance.
Ils dégageaient beaucoup d'amour.
On était bien avec eux.A les voir,
on avait le sentiment d'être meilleur.
A côté d'eux,
on avait envie de grandir.
Ils avaient du feu
dans les yeux et dans le coeur.Et certains,
au cours du voyage,
avaient rencontré Dieu
qui avait éclairé leurs pas,
guéri leurs blessures
et réchauffé leurs froidures.Bref,
ils avaient le goût de vivre
et ils donnaient le goût de vivre.Mais j'en ai connu d'autres
qui avaient perdu
ce goût de vivre
et qui traînaient à pas lents
une vie lourde de misères.
Grands blessés,
oubliés, déprimés,
angoissés, perdus.Ce n'était pas toujours
de leur faute.
Ils ont excité en moi
la pitié,
puis la compassion,
et enfin l'amour.
Je leur ai voué
une bonne partie de ma vie.
Ils sont devenus
des maîtres pour moi
et je compte parmi eux
quelques-uns de mes meilleurs amis.Et, il faut le dire,
j'en ai connu enfin
qui enlevaient aux autres
le goût de vivre,
qui utilisaient les gens
plutôt que de les aimer.
Mesquins, égoïstes,
ambitieux, hypocrites,
veules, jaloux,
jugeurs, exploiteurs.Eux aussi
n'étaient pas toujours coupables.
Ils m'ont souvent donné
l'envie de vomir
quand ils croisaient ma route.
Peu à peu, cependant,
ils m'ont appris
la compréhension, la bonté
et surtout le pardon.* * *
Dans la caravane humaine,
il y a toutes sortes de marcheurs.
Des leaders et des suiveurs,
des infatigables et des fatigués,
des joyeux et des tristes,
des bons vivants et des agressifs,
des grands, des moyens, des petits,
des fins et des pas-fins,
des forts et des faibles...Les uns courent,
d'autres s'essoufflent à rien,
d'autres s'assoient sur le bord de route,
d'autres enfin rebroussent chemin.Mais tous sont portés ou emportés
par cette marée humaine.
Tous, même sans le savoir,
sont avides d'amour,
sont assoiffés de vie.
Ils veulent VIVRE.
Ils portent en eux,
comme le trésor le plus précieux,
cet acharnement à vouloir vivre.Qui leur a rivé au coeur
ce goût de vivre,
dites-le moi ?
Je ne serais pas surpris que ce soit
Celui qui est la Vie,
Celui qui a brisé
les chaînes de toutes nos morts
afin que nous puissions
VIVRE TOUJOURS !Jules Beaulac, Que c'est bon la vie !, Ed. du Levain, l990
http://www.public.sogetel.net/jbeaulac/
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Quelques nouvelles de Pascal…
Je lui ai transmis vos messages et parlé de vos appels au téléphone.
Pascal vous remercie.
Il ne sait pas longtemps rester au téléphone mais je sais qu’il a essayé d’appeler l’un ou l’autre pour parler un peu , Fred, notamment.
Il est toujours sous perfusion , demain il repassera certains examens.
Je continue de transmettre les messages, je suis certaine que lorsqu’il en sera capable il reviendra vous dire bonjour sur vos blogs respectifs ou il vous téléphonera.
Ceux qui m’ont contactée savent d’ailleurs comment faire pour avoir des nouvelles plus précises.
Laurence va plus ou moins bien, son bras la fait souffrir ; les enfants traversent bravement cette nouvelle épreuve ; ils ont été adorables !
Nous sommes allés nous promener autour des étangs près de chez moi et puis je leur ai montré les métros bruxellois ; ils ont adoré les escalators et le tapis roulant à la station de Brouckère.
Laurence est venue nous rejoindre dans la rue des pittas après son travail et ils sont partis rejoindre Pascal à la clinique.
Le gros souci, c’est que Pascal soit rétabli pour le mariage, mais j’ai confiance, ce sont des battants et ils ont tant d’amour l’un pour l’autre que ça leur donne de la force.
Voilà,
Ceci pour vous dire que ce que vous me transmettez parvient bien à Pascal et à Laurence, n’ayez aucune crainte à ce sujet.
De voir le jour qui se lève
En un si beau matin,
De sentir si bon l'air du jardin
Au sortir d'un si beau rêve
Dont je n' sais plus la fin,
Je m' dis qu'aujourd'hui tout ira bien
À revoir enfin l'image
Où j'ai l'air de quelqu'un
Qui tout simplement n'a l'air de rien,
À la fraicheur de l'eau sur mon visage
Au creux des mains,
Je m' dis qu'aujourd'hui tout ira bien
Et quel que soit tout le mal que ça fasse
Quand on comprend qu'on n'a plus rien
Pour oublier qu'on a perdu sa place
Dans le fond du cœur de quelqu'un
À peine le temps d'ouvrir
Et le trottoir est mien,
À travers une foule de citoyens
Je mets mon plus beau sourire
Choisi comme il convient
Je m' dis qu'aujourd'hui tout ira bien
Même si j'ai perdu ma place
Dans le cœur de quelqu'un
Je m' dis qu'aujourd'hui tout ira bien
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ben voilà,
c'est reparti pour un tour
en espérant qu'il ne faille pas le ré-opérer
comme c'est le week-end,
je pense que c'est le service minimum à la clinique
et que demain on lui fera des examens
plus spécifiques
ce matin , sa voix était plus claire
même s'il a encore mal
aujourd'hui je garde les petits de la tribu,
nous allons visiter Bruxelles
je lui transmets vos gentils messages
et croyez-moi,
cela lui fait du bien ,aussi,
de savoir que vous avez des pensées positives pour lui
et ça, c'est moi qui le dis :
il a été là pour de nombreuses personnes
des blogs, et d'autres encore,
les accueillant chez lui
les hébergeant parfois,
se déplaçant pour réconforter d'autres,
à l'écoute
des uns et des autres,
je peux en témoigner
Pascal est quelqu'un de généreux et d'ouvert
sachant reconnaître ses torts s'il en a
mais si ça va trop loin...
si on exagère,
alors, c'est fini!
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