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Il faut qu’on s’frôle il faut qu’on s’touche
Qu’on se mette la langue dans la bouche
Faut qu’on s’emboîte faut qu’on s’empile
La vie ne tient qu’à un fil
Faut qu’on s’mélange faut qu’on s’emmêle
Qu’on s’enroule comme des ficelles
Faut plus qu’on s’quitte faut plus qu’on s’lâche
La vie ça a d’ces coups d’cravache
Il faut qu’on s’colle y faut qu’on s’serre
Peau contre peau, chair contre chair
Faut qu’on s’pénètre faut qu’on s’incruste
La vie parfois elle est pas juste
...
Il faut qu’on s’aime il faut s’le dire
Qu’on s’donne toutes les nuits du plaisir
Faut qu’on s’ajuste, faut qu’on s’accorde
Y a tant de désirs qui débordent
Pascal Rinaldi
son site
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Pour le plaisir, pour le défi,
je continue à travailler sur ce texte.
Pas simple d'écrire une chanson,
il faut que ça sonne bien
bon, après, je laisserai en chantier
En tout cas, cela faisait longtemps que j'avais envie de parler de cette personne
avec le coeur, mes sentiments
pas facile non plus !
Quand il me prenait par la main
M’emmenait au fond du jardin
J’étais princesse en son royaume
La plus comblée de toutes les mômes
C’est fou, j’le savais pas
Comme je l’aimais, cet homm’là
C’est fou, j’le savais pas !
Assis à deux sur le p’tit banc
Nous regardions passer le temps
La feuille agitée par le vent
Nous étions simplement…contents
C’est fou, j’le savais pas
Comme je l’aimais, cet homm’là
C’est fou, j’le savais pas !
Ses yeux brillaient sous ses ch’veux noirs
Superbe dans son habit de pluie
Je découvrais ses belles de nuit
Restions seuls à deux jusqu’au soir
C’est fou, j’le savais pas
Comme je l’aimais, cet homm’là
C’est fou, j’le savais pas !
Je songe à lui avec amertume
Me donnait l’herbe qui parfume
Et parfois, son chapeau de chaume
Du jardin , j’ai gardé tous les arômes
©B. Demets
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Ce dernier week-end m’a donné l’envie de découvrir d’autres auteurs compositeurs.
Voici un texte de Xavier Lacouture.
Bonjour, je m’appelle la Terre
Entrez, vous êtes ici chez vous
Pour ma santé, faut pas s’en faire
J’suis en observation c’est tout.
Et je tourne autour du sommeil
Couché sur les toiles de mon lit
Un médecin sans frontières surveille
Ma température jour et nuit.Je souffre de l’Afrique gastrique
A chaque repas entr'oesophages
Les luttes intestines me ravagent
Le gros colon fait du trafic
Au coeur d’l’Amérique l’anémique
Les rouges haïssent les globules blancs
De chaque côté du Pacifique
Et moi j’me fais du mauvais sang.....
Je suis dev’nu incontinent
J’urine mon troisième océan
J’y peux rien si j’vous inonde
J’ai quitté les îles de la Sonde
Plutôt qu’le Tropique du Cancer
J’trouve plus jolie la Pleurésie
Dans l’crachin du bord de la mer
J’attendrai sagement l’Embellie.son site:
http://xavierlacouture.free.fr/
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Deux journées de travail non stop
partant de rien
pour aboutir à des merveilles
Certains textes sont de petits bijoux
Je n'avais pas la forme, mais j'ai pu apprécier et profiter des nombreux exercices proposés.
Juste ce petit texte écrit en fin de journée...à travailler encore,
bien sûr!
J’le savais pas !
C’était là , au fond du jardin
Qu’il allait par tous les temps
Me prenait toujours par la main
Je le suivais le cœur battant
C’est fou, j’le savais pas
Comme je l’aimais, cet homm’là
C’est fou, j’le savais pas !
Racontait la vie des légumes :
M’invitait dans son royaume,
Me donnait l’herbe qui parfume
Et parfois, son chapeau de chaume
C’est fou, j’le savais pas
Comme je l’aimais, cet homm’là
C’est fou, j’le savais pas !
Ses yeux brillaient sous ses ch’veux noirs
Superbe dans son habit de pluie
En y pensant , j’ai le cafard
Me sens seule sous mon parapluie
C’est fou, j’le savais pas
Comme je l’aimais, cet homm’là
C’est fou, j’le savais pas !
©B. Demets
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J'ai la chance de participer à un week-end d'écriture
avec Bernard Joyet.
Belle journée , riche de découvertes et de rencontres.
Le monde est petit: j'y ai rencontré une personne
qui m'a écrit récemment via mon blog Animusiques;
une surprise pour nous deux
et le plaisir de nous découvrir en vrai.
Voici une vidéo pour vous faire connaître Bernard Joyet,
si ce n'est déjà fait.
Il est accompagné par une pianiste talentueuse,
Nathalie Miravette
Il me couvait sous son bras ferme
Quand les animaux de la ferme
Singeaient des contes dans mes yeux
L'Ogre, le Loup et Barbe Bleue
Mais son aile s'est alourdie
On dit que c'est la maladie
Et le papier à cigarettes
Tel un solo de clarinette
Dansait sous ses doigts scintillants
Comme les oiseaux du printemps
Voilà que sa main
s'engourdit
On dit que c'est la maladie....
Alors l'espérance recule
Ça fait le bonheur des pendules
Sorcières, charlatans, gourous
Perlimpinpin et Soubirou
Et des marchands de paradis
Elle a gagné, la maladie
T'en fais pas, je chante à tue-tête
Je suis debout, je fais la fête
J'arpège sur toutes les gammes
Et d'un mot je fais une flamme
Et d'une flamme un incendie
Je te ressemble à ce qu'on dit
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...que la musique permet de voyager.....
allons passer un moment en Suède
âmes sensibles s'abstenir
personnes trop sérieuses
ben,
riez un bon coup avec nous
ça change de Jordi Savall et de Telemann
"c'est l'printemps!"
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la musique permet de voyager...
dans le temps
dans l'espace....
ce soir encore, mon voyage musical sur le net m'a transporté vers des horizons différents
des ambiances diverses
je m'arrête sur ce concerto de Telleman
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....de ma période d'hibernation...
le blog n'est plus en vacances...
bon, quand-même...je vais prendre mon temps
à mon aise quoi,
cool!
et pour me remettre en route...
revoici une musique que j'adore
je mets toujours de la musique avant de m'endormir et le CD de la Folia est un de mes préférés
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